Мой любимый пассаж в passé simple принадлежит нашему национальному классику Аркану. Друзья и любовницы, собравшись у постели умирающего, развлекают его следующим диалогом:
Les Invasions Barbares; scénario de Denys Arcand. (extrait) Pierre : "Non la mort la plus douce, pour moi, c'est Félix Faure." Diane : "Tiens donc. Explique-moi pourquoi je suis pas surprise." Pierre : "On peut toujours rêver." Louise : "C'est qui ? C'est quoi ?" Claude : "Le bien-aimé Félix Faure." Dominique : "La Belle Époque." Claude : "Président de la République française en exercice. Son coeur s'est arrêté de battre pendant que sa maîtresse, l'admirable madame Steinheil, à genoux à ses pieds, lui prodiguait avec fermeté le pompier de tous les pompiers." Louise : "Mon Dieu !" Pierre : "Les ennemis du Président s'écrièrent : Il voulait être César, hélas, il ne fut que Pompée." Claude : "Et madame Steinheil fut surnommée la pompe funèbre." Rémy : "C'est pas à moi que ça serait arrivé, tout ça." Diane : "C'est tout de même pas de notre faute si t'avais le coeur trop bien accroché. Je te rappellerai, mon cher Rémy, qu'à une certaine époque, moi-même et peut-être d'autres personnes ici présentes, te pompions férocement et avec vivacité." Claude : "Peut-être, mesdames, eût-il fallu que vous le pompassiez plus vigoureusement ?" Dominique : "Cela ne se pouvait, monsieur. Nous pompâmes autant que nous pûmes ! Louise : "Je tiens à rappeler ici qu'en tant qu'épouse légitime je pompais de mon côté avec assiduité et mansuétude." Diane : "Ciel ! Madame ?! Vous pompâtes ?!" Rémy : "Arrêtez. Vous me faîtes mal."
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Date: 2013-10-25 03:56 pm (UTC)Les Invasions Barbares; scénario de Denys Arcand. (extrait)
Pierre : "Non la mort la plus douce, pour moi, c'est Félix Faure."
Diane : "Tiens donc. Explique-moi pourquoi je suis pas surprise."
Pierre : "On peut toujours rêver."
Louise : "C'est qui ? C'est quoi ?"
Claude : "Le bien-aimé Félix Faure."
Dominique : "La Belle Époque."
Claude : "Président de la République française en exercice. Son coeur s'est arrêté de battre pendant que sa maîtresse, l'admirable madame Steinheil, à genoux à ses pieds, lui prodiguait avec fermeté le pompier de tous les pompiers."
Louise : "Mon Dieu !"
Pierre : "Les ennemis du Président s'écrièrent : Il voulait être César, hélas, il ne fut que Pompée."
Claude : "Et madame Steinheil fut surnommée la pompe funèbre."
Rémy : "C'est pas à moi que ça serait arrivé, tout ça."
Diane : "C'est tout de même pas de notre faute si t'avais le coeur trop bien accroché. Je te rappellerai, mon cher Rémy, qu'à une certaine époque, moi-même et peut-être d'autres personnes ici présentes, te pompions férocement et avec vivacité."
Claude : "Peut-être, mesdames, eût-il fallu que vous le pompassiez plus vigoureusement ?"
Dominique : "Cela ne se pouvait, monsieur. Nous pompâmes autant que nous pûmes !
Louise : "Je tiens à rappeler ici qu'en tant qu'épouse légitime je pompais de mon côté avec assiduité et mansuétude."
Diane : "Ciel ! Madame ?! Vous pompâtes ?!"
Rémy : "Arrêtez. Vous me faîtes mal."