Как забавно: вы упомянули Фотторино, а сейчас упал мейл из книжного с приглашением на встречу с Фотторино, правда, не в связи с выходом романа, а в связи с выходом эссе:
Mercredi 23 mai à 18h30 - rencontre avec ERIC FOTTORINO Journaliste, écrivain et aussi ancien directeur du journal "Le Monde": c'est cette facette de son expérience qu'Eric Fottorino développe justement dans son nouveau livre Mon tour du «Monde», publié chez Gallimard, où il raconte comment, depuis ses débuts en 1986 comme journaliste à la rubrique "Matières premières", il va accompagner la mutation du "quotidien de référence" en y devenant grand reporter, chroniqueur, rédacteur en chef, directeur de la rédaction, puis du journal, puis du groupe, pour en être finalement évincé en 2011: ainsi s'entremêlent 25 années d'une histoire personnelle, une page de l'histoire de la presse,et 25 ans aussi d'une histoire politique où pressions, influences et intimidations vont croissant. "Fottorino excelle à écrire sur tout ce qui le touche (...) : il peut devenir comme un personnage, à la fois Tintin passionné et patron dévoué, victime expiatoire de la perversité du pouvoir, un Bel Ami mais à l’envers: quand Maupassant prête à son héros une vile agilité dans le marigot de la finance et de la politique, Fottorino conclut au contraire:«L’absence de réseaux, le mépris du clientélisme, l’imperméabilité au jeu politique, ce fut ma force, ce fut aussi ma faiblesse». (Libération, 23 mars 2012).
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Mercredi 23 mai à 18h30 - rencontre avec
ERIC FOTTORINO
Journaliste, écrivain et aussi ancien directeur du journal "Le Monde": c'est cette facette de son expérience qu'Eric Fottorino développe justement dans son nouveau livre Mon tour du «Monde», publié chez Gallimard, où il raconte comment, depuis ses débuts en 1986 comme journaliste à la rubrique "Matières premières", il va accompagner la mutation du "quotidien de référence" en y devenant grand reporter, chroniqueur, rédacteur en chef, directeur de la rédaction, puis du journal, puis du groupe, pour en être finalement évincé en 2011: ainsi s'entremêlent 25 années d'une histoire personnelle, une page de l'histoire de la presse,et 25 ans aussi d'une histoire politique où pressions, influences et intimidations vont croissant.
"Fottorino excelle à écrire sur tout ce qui le touche (...) : il peut devenir comme un personnage, à la fois Tintin passionné et patron dévoué, victime expiatoire de la perversité du pouvoir, un Bel Ami mais à l’envers: quand Maupassant prête à son héros une vile agilité dans le marigot de la finance et de la politique, Fottorino conclut au contraire:«L’absence de réseaux, le mépris du clientélisme, l’imperméabilité au jeu politique, ce fut ma force, ce fut aussi ma faiblesse». (Libération, 23 mars 2012).